Article du Populaire du centre du
mardi 04 avril 1933
Histoire
du football en Haute-Vienne
C'est Constant DECOUDUM « un anglais » bien de Limoges
qui a introduit le foot en Limousin.
Constant Decoudum est né à Limoges,ais a passé son enfance et son
adolescence en Angleterre, où il découvre le football qu'il va ramener dans ses
bagages lors de son retour au pays en 1906.
Il ne parvient que très difficilement à contaminer son entourage.
C'est surtout auprès des militaires qu'il déniche la plupart des hommes
qui emboîtent ses pas chaussés de godasses à crampons.
Constant et son étrange bande se retrouvent sous le giron de la
« Société Générale » et le premier match peut avoir lieu. Le CASG
joue son premier match le 20/4/1909 au square des Emailleurs.
A cette époque, le journal « Le Populaire » a tout juste 4
ans.
Le CASG deviendra la Section Athlétique de Limoges, puis fusionne avec
le Limoges Etudiants Club et devient le SAUL.
L'équipe du C.A.P.O. de Limoges, vers 1925
Le 1er championnat du Limousin démarre après la 1ère guerre
mondiale en 1920.
Ce premier championnat regroupe essentiellement des clubs de Limoges
comme le Red-Star, l'Espérance Sportive, l'Etoile Verte, la Section Athlétique
et le Limoges Etudiants Club.
Le championnat s'étoffe par la suite avec les clubs d'Aixe sur Vienne,
Verneuil sur Vienne, Solignac, Le Vigen, Bellac, Panazol et Bussières-Galant
mais également d'autre clubs de Limoges tel que l'ASPTT, le Limoges Employés
Club et l'ASE Commerce.
Lors du premier match du Red-Star, le 25/4/1920 au stade Vélodrome, on
compte quelques 1500 spectateurs.
- L'US
Travailliste devient Champion de France FSGT en 1933 et remporte la Coupe de
France FSGT en 1935.
- En décembre
1938, pour la première fois un match est commenté à la radio.
- Le 31/5/1947
naissance du Limoges FC de la fusion du Red Star et de l'USAL
- 1° match
officiel du Limoges FC
- En 1950,
Champion de division d'honneur et un 32° de finale de Coupe de France contre
Saint Etienne le 8/1/1950
- Le 10/5/1957,
le Limoges FC passe professionnel.
- Le 22/1/1958,
le Limoges FC rencontre la fabuleuse équipe de France de Piantoni, Fontaine et
consorts qui s'illustrera quelques mois plus tard en Suède lors de la Coupe du
Monde en finissant 3ème ; la France gagnera ce match 3 buts à 2.
- Le 15/8/1957, 1er
match pro à Saint Ouen (93) et victoire 4-0 contre le CA Paris.
- Lors de la
saison 57/58 Limoges finit 3° du championnat de 2ème division et monte en
1ère division la saison suivante où il finira 15ème .
Extrait du site ci-dessous qui donne quelques infos sur l’Histoire de
ce mouvement
www.archivesnationales.culture.gouv.fr/camt/fr/egf/donnees_efg/2009_004/2009_004_INV.pdf
Historique C'est au début du XXème siècle que se manifestent les
premiers efforts pour démocratiser le sport en France auprès des travailleurs.
Le développement des sociétés de gymnastique et des clubs de football est en
plein essor et amène la création, en 1907, de l'Union sportive et gymnique du
Parti socialiste (U.S.G.P.S.).
La guerre rend le rassemblement sportif difficile et il faut attendre
1926 pour que l'Union des sociétés sportives et gymniques du travail
(U.S.S.G.T.) soit créée grâce aux efforts de Lucien Leulier, Edmond Pépin,
Auguste Harpagès (Nord), Roche (Paris), Lagarde (Midi). La pratique sportive
s'organise également à un niveau international : Gaston Bridoux et Edmond Pépin
fondent l'Internationale sportive ouvrière socialiste (I.S.O.S) qui organise
des Olympiades travaillistes à Vienne et
à Anvers auxquelles participe l'U.S.S.G.T.
En 1934, le rapprochement entre l'U.S.S.G.T. et la Fédération sportive
travailliste (F.S.T.) permet la création de la Fédération sportive et gymnique
du travail2 (F.S.G.T.) lors du Congrès de Villeurbanne. Cette époque témoigne
d'un engouement pour le sport qui se traduit par une croissance des effectifs
des clubs et des comités régionaux. La politique sportive du Front populaire
accompagne ce mouvement. Léo Lagrange, nommé sous-secrétaire d'Etat aux Sports
et à l'organisation des Loisirs, encourage la pratique sportive populaire et sa
reconnaissance. Des membres de la F.S.G.T (Roche, Leulier) participent à la
mise en place du brevet sportif populaire (BSP). Léo Lagrange crée le Conseil
supérieur des sports et soutient le développement des infrastructures
sportives. En 1939, la F.S.G.T. compte plus de 100 000 adhérents mais elle
subit des pressions internes, tiraillée entre les partisans du régime de Vichy
et ses opposants. La fin de la guerre permet le renouveau de la Fédération.
En 1950, une nouvelle scission intervient : la politisation de la
F.S.G.T. et l'influence toujours plus forte des communistes motivent une partie
de ses adhérents à quitter la F.S.G.T. Menés par Van Wolput, Leulier, Pépin,
Bouchet, Lagarde, Pelems, certains comités régionaux de la F.S.G.T. et de
nombreux clubs se rassemblent pour fonder l'Union sportive travailliste
(U.S.T.). Cette décision intervient également pour réaffirmer des principes
défendus par ses fondateurs : « développer les activités sportives afin de
favoriser la santé physique, l'équilibre psychique et nerveux, l'épanouissement
de la personnalité des enfants, des hommes et des femmes et du même coup
d'offrir à ceux-ci un apprentissage de la vie associative et de l'autogestion.
» (Maurice Beaulaton). Le slogan « Santé d'abord » adopté à cette époque est
également une dénonciation de l'abus des pratiques de compétition réprouvées
par l'U.S.T. En 1951, la Fédération est déclarée au Journal Officiel et reçoit
en 1953 l'agrément ministériel de la Jeunesse et des Sports. Elle organise de
grandes manifestations de masse chaque année dans de nombreuses catégories
(gymnastique, football, pétanque, etc.) telles que les Journées Léo Lagrange.
Pendant les années 1970, l'U.S.T. subit une baisse des licenciés. Un
nouveau souffle est donné à la Fédération sous l'impulsion du président
Jean-Claude Lacroix au début des années 1980. L'U.S.T. se rapproche de la
Fédération Léo Lagrange et de Force ouvrière. En 1985, elle prend le nom de
Fédération française du sport travailliste (F.F.S.T.) et organise des coupes
nationales par discipline. De nombreux comités régionaux sont créés et la
F.F.S.T se tourne vers le monde de l'entreprise en organisant les Journées des
Comités d'entreprises. Au niveau international, la Fédération est active au
sein de la Confédération sportive internationale du travail (C.S.I.T.). En 1990,
des divergences apparaissent au sujet de la gestion de la Fédération et de sa
politique sportive. En décembre, les rapports du bureau directeur sont refusés
par l'assemblée générale qui provoque de nouvelles élections en janvier 1991.
Le nouveau comité directeur recentre les activités de la fédération et souhaite
« mettre le sport au service de l'homme et de la femme3 ». Le sport pour tous,
le sport dans l'entreprise pour les travailleurs et leurs familles deviennent
une priorité.